Des jeunes médecins seront envoyés aux districts pauvres
Déployé de 2013 à 2016 , ce projet vise à pallier
la pénurie de cadres sanitaires dans les établissements hospitaliers ou
sanitaires des zones rurales. Ainsi, pour la première fois, quelque 40
jeunes médecins volontaires seront envoyés pour une mission temporaire
dans les 62 districts pauvres où seuls 34 ont un hôpital, les autres ne
disposant que de simples centres sanitaires.
Selon
Pham Van Tac, directeur du Département du personnel du ministère de la
Santé, cela fait longtemps déjà que les ministères de la Santé et de la
Défense ont l’intention d’organiser un programme d’envoi de jeunes
médecins dans les zones reculées. Mais l’élaboration comme l’application
d’une telle initiative se heurtait à maintes difficultés, d’où il était
resté en gestation.
Ces dernières années, le
ministère de la Santé a réalisé le projet de rotation des cadres des
hôpitaux de ressort central vers ceux de ressort local (projet 1816) et
est en train de déployer le projet des hôpitaux satellites. L’objectif
est de diminuer la surcharge au sein des hôpitaux centraux, d’améliorer
la qualité des services des établissements locaux, de favoriser le
transfert des technologies et la formation des cadres.
Cependant, ces projets n’ont pas encore permis de résoudre la question
de la pénurie de médecins dans les régions reculées et éloignées,
notamment les 62 districts les plus pauvres du pays. En conséquence, le
ministère de la Santé a décidé de déployer le projet d’envoi de jeunes
médecins dans ces districts.
Les jeunes médecins volontaires
partiront donc en mission dans les districts pauvres - deux ans pour les
femmes et trois ans pour les hommes. Des médecins brillants
participeront à ce projet, ce qui bénéficiera directement aux
populations locales, soucieuses de recevoir des soins de qualité.
Pham Van Tac explique que dans l'avenir, le ministère de la Santé
promulguera des politiques prioritaires pour les cadres mutés afin de
les encourager à contribuer plus efficacement au développement des
hôpitaux locaux. En outre, la rotation des médecins en mission
temporaire dans les régions reculées sera obligatoire. – AVI