Le projet de Centre de protection sociale, de soins médicaux, de réhabilitation fonctionnelle et de formation professionnelle pour les victimes de l'agent orange/dioxine du Vietnam a été mis en chantier mercredi 10 décembre dans le district de Thach That, à Hanoi.

Cet événement a été honoré de la présence de l'ancienne vice-présidente du Vietnam, Mme Nguyen Thi Binh, de l'ambassadeur du Venezuela Jorge Rondon Uzcategui, de l'ambassadeur de Bulgarie Evgueni Stoytcher, ainsi que d'autres personnalités.

Le président de l'Association des victimes de l'agent orange/dioxine du Vietnam (VAVA), Nguyen Van Rinh, a déclaré que la guerre chimique la plus longue de l'Humanité, menée par l'Armée américaine, a eu de lourdes conséquences au Vietnam. Plus de 3 millions de victimes vietnamiennes ont été exposées à ce défoliant, des centaines de milliers en étant décédées, et des millions d'autres souffrant toujours des maladies causées par la dioxine et vivant actuellement dans une situation difficile.

Aussi la construction d'un centre de rédaptation fonctionnelle et de formation professionnelle est extrêmement nécessaire pour ces personnes, a-t-il souligné.

A cette occasion, il a adressé ses remerciements aux collectivités et individus pour l'aide qu'ils ont accordée à la réalisation de ce projet.

L'ambassadeur du Venezuela Jorge Rondon Uzcategui a exprimé sa conviction que ce centre permettra aux victimes d'améliorer leurs conditions de vie comme de mieux s'intégrer à la société.

Ce projet d'un coût de 351 milliards de dôngs (environ 16,7 millions de dollars) comprend deux phases, la première, de 2014 à 2015, portant sur le centre de protection sociale, et la seconde, de 2016 à 2018, sur l'école de formation professionnelle. Ce projet a aussi pour objet de reconnaître les insignes contributions des anciens combattants de guerre, comme d'atténuer les douleurs des victimes et de leurs familles. Une fois en service, il accueillera des victimes de l'agent orange/dioxine, mais aussi des personnes âgées et des orphelins. -VNA