Une conférence sur l'apprentissage précoce des langues étrangères au Vietnam a eu lieu samedi à Hanoi, à l'occasion de la Journée des Langues européennes.

Cet événement a été organisée par la Délégation Wallonie-Bruxelles et plusieurs instituts culturels et ambassades européennes dont l'institut Goethe, le British Council, l'Institut Cervantès, les ambassades d'Italie et de Hongrie.

Présent à cet évenement, le Professeur Nguyen Ngoc Hung, du ministère de l'Education et de la Formation du Vietnam (MoET), a présenté le projet "Langues étrangères 2020" au Vietnam.

Selon lui, son ministère est en train d'élaborer un programme d'enseignement obligatoire des langues étrangères pour les enfants à bas âge, qui a été soumis à l'Assemblée nationale. Pour mettre en oeuvre ce programme, le gouvernement a beaucoup investi dans la formation des professeurs et le matériel didactique.

A l'heure actuelle, l'enseignement des langues étrangères à l'école maternelle et au primaire est un des défis pour le Vietnam parce que les universités vietnamiennes ne forment pas de professeurs spécialisés.

A noter que des cours de langues étrangères sont dispensés depuis 2010 dans les écoles primaires. Il existe beaucoup de difficultés car les enfants sont très remuants et leurs capacités de concentrations très faibles. Les services de l'Education et de la Formations des provinces doivent reformer leurs professeurs pour assurer l'enseignement de cette discipline, a-t-il ajouté.

Mme Widlok, de l'Institut Goethe de Munich, a fait une intervention sur "L'apprentissage précoce des langues étrangères – tendances pédagogiques actuelles".

M. John O'Rourke, représentant du "British Council", a fait un bref exposé sur la motivation des apprenants de langues étrangères.

Mme Céline Mariage, de Wallonie- Bruxelles (Belgique), a présenté des difficultés d'ordre phonétique auxquelles les étudiants en licence de français de l'Université de Hanoi sont confrontés et a proposé quelques réflexions sur l'enseignement du français aux Vietnamiens. - AVI