Après 2 ans de mise en œuvre du programme de développement de l’industrie des puces électroniques à Hô Chi Minh-Ville pour la période 2012-2014, la mégapole du Sud a obtenu de nombreux acquis.

Ce secteur local a déjà contribué pour une part importante à l’élévation de la position du Vietnam sur la scène mondiale en matière de production de puces électroniques. En effet, il est à la 3e place de l’ASEAN en termes de la conception de puces électroniques, et est devenu par ailleurs une destination attractive pour de nombreux géants mondiaux comme Intel, Samsung, Microchip, SSTI...

Des programmes de coopération dans ce secteur entre la ville et les partenaires japonais et sud-coréens ont été lancés. Récemment, le Comité de gestion des zones de hautes technologies d’Hô Chi Minh-Ville (SHTP) et la société hollandaise FabMax B.V ont signé un mémorandum de coopération dans la formation de ressources humaines pour le secteur des microcircuits et des semi-conducteurs.

Selon le vice-président du Comité municipal populaire d’Ho Chi Minh-Ville, Le Manh Ha, l’industrie des puces électroniques est considérée comme l'un des secteurs de pointe de l’industrie des hautes technologies de la ville. De tels produits «Made in Vietnam» permettront non seulement d’élever la position du pays sur le marché mondial dans ce secteur, mais aussi d’accélérer le développement de plusieurs autres secteurs comme la défense nationale, l’électricité, l’aviation, l’automobile,...

A cet égard, M. Truong Quoc Khanh, vice-ministre de la Défense, a estimé que «le développement d’une industrie des microcircuits électroniques a un rôle important pour la défense nationale. Comme d’autres pays, le Vietnam souhaite fabriquer des puces électroniques à domicile pour des raisons de sécurité et de sûreté de l’information».

Concernant le marché domestique, M. Le Manh Ha a indiqué que «chaque année, le pays a besoin de plus de 20 milliards de puces électroniques. Les entreprises domestiques devraient privilégier la consommation de puces fabriquées au Vietnam pour soutenir le développement de ce secteur, mais aussi économiser un important volume de devises étrangères». -CPV/VNA