Le Premier ministre Hun Sen, vice-président du Parti du Peuple cambodgien (CPP), a annoncé mercredi que son parti avait créé un groupe de travail pour dialoguer avec l'opposition afin de résoudre des problèmes concernant le parlement et d'examiner les accusations de fraudes après les législatives du 28 juillet dernier.

Le groupe de travail du CPP comprend le ministre de l'Intérieur Sar Kheng, le président du bureau du Conseil des ministres Sok An et le vice-président du Sénat Say Chhum. Le groupe discutera avec l'opposition de questions importantes liées à la création du parlement de la nouvelle législature.

Le CPP salue également la création d'un comité mixte pour examiner les accusations de fraudes électorales. Tout examen doit être effectué par la Commission électorale nationale (NEC), avec la participation d'organisations qui ont observé les dernières législatives, ainsi que de représentants des partis politiques.

Selon Hun Sen, ce qui importe, c'est la sécurité et la stabilité du pays. Les actions du CPP sont pour la stabilité et la paix du Cambodge afin d'éviter tout conflit qui puisse déstabiliser la société et affecter la population. Le Premier ministre cambodgien s'est également déclaré prêt au dialogue avec le leader Sam Rainsy du Parti du sauvetage national du Cambodge (CNRP) au cas où surviendraient des problèmes susceptibles d'influencer la politique et la démocratie dans le Royaume.

Selon les résultats préliminaires des législatives du 28 juillet, le CPP a remporté 68 des 123 sièges du Parlement, et le CNRP, 55 sièges. Cependant, le CNRP a rejeté ces résultats et appelé à créer un comité mixte pour enquêter sur les fraudes électorales. Il a également menacé d'appeler ses partisans à descendre dans la rue le 4 août. -VNA