Les exportations nationales de fruits et légumes se sont élevées de janvier à octobre à 1,26 milliard de dollars pour une croissance de 43% en glissement annuel, et devraient atteindre 1,4 milliard de dollars pour toute l'année.

C’est ce qu’a annoncé Dam Ngoc Nam, chef adjoint du Département de transformation des produits agricoles, sylvicoles, aquatiques et salicoles lors d'une conférence internationale consacrée à l’industrie agroalimentaire du Vietnam 2014 qui a eu lieu ce matin à Hô Chi Minh-Ville.

Organisé conjointement par le ministère de l’Industrie et du Commerce, celui de l’Agriculture et du Développement rural, et le Centre de promotion des importations des pays en développement des Pays – Bas (CBI), cet événement s’inscrivait dans le cadre du programme national de promotion du commerce de 2014. Son objectif est d’accélérer la promotion et l’export de ces produits et d’augmenter leur valeur ajoutée.

Selon lui, ces 10 derniers mois, la Chine a conservé sa place de premier importateur de ces produits avec 27 % des exportations nationales. Le Japon se classe au 2e rang avec 5 %, devant les Etats-Unis et la République de Corée avec 4 %. Les Pays-Bas, la Thaïlande, la Malaisie, Taiwan (Chine) et la Russie sont également de grands importateurs.

«Actuellement, la superficie totale d’arbres fruitiers du pays est estimée à 800.000 ha, et celle de légumes, à 850.000 ha. Le pays compte plus d’une centaine d’établissements de transformation de fruits et légumes d’une capacité totale de 300.000 tonnes par an. Cependant, les fruits et légumes d’exportation bien transformés ne représentent que 10% du total, dont la moitié sont des conserves», a-t-il annoncé.

Lors de cette conférence, les experts ont aussi avancé des propositions : renforcer l’investissement dans le développement des zones des matières premières ainsi que dans l’industrie agroalimentaire dans le segment des produits d’exportation clé comme le fruit du dragon, le pamplemousse, la mangue, le litchi, le ramboutan, le choux, la banane, l'ananas, le concombre, le durian...

Il est nécessaire, en outre, d'approfondir la coopération entre cultivateurs et entreprises pour assurer la stabilité de l’offre de matières premières. Et surtout, il faut bien appliquer les normes VietGap, GlobalGap… afin de satisfaire les normes de sûreté et de qualité alimentaires considérées comme l’élément le plus important pour occuper les marchés d'export. -CPV/VNA