Un séminaire sur l'élaboration d'un projet de Banque nationale de données au service de la recherche et du traitement des conséquences de l'agent orange/dioxine a eu lieu vendredi à Hanoi.

La collecte, l'archivage, la conservation (dont numérisation) de documents et échantillons sur les effets de ce produit chimique sur l'environnement et l'homme permettront de mieux sensibiliser aux conséquences de la guerre chimique américaine au Vietnam, a estimé Lê Kê Son, vice-président du Département général de l'Environnement.

Ces activités soutiendront grandement les scientifiques dans leurs recherches pour trouver les meilleurs soins en faveur des victimes, a-t-il ajouté.

Entre 1961 et 1971, l'armée américaine a mené une guerre chimique d'envergure contre le Sud du Vietnam, la plus importante jamais réalisée dans l'histoire des guerres dans le monde.

Sur 24,67 % de la superfice totale du Vietnam, elle a déversé 80 millions de litres de défoliants, lesquels contenaient, pour la plupart, de l'agent orange/dioxine. Plus de 4,8 millions de Vietnamiens ont été exposés à la dioxine, dont 3 millions en subissent encore les séquelles. -VNA