Hô Chi Minh-Ville (VNA) – La 12e conférence annuelle sur la biosécurité, organisée par l’Institut national d’hygiène et d’épidémiologie (NIHE) et l’Association de biosécurité Asie-Pacifique (A-PBA), poursuit sa dernière journée de travail, vendredi 25 août à Hô Chi Minh-Ville.
 
La biosecurite et la biosurete au menu des experts de l’Asie-Pacifique hinh anh 1La 12e conférence annuelle sur la biosécurité réunit les délégués de 13 pays, dont le Vietnam, le Japon, la Chine et la République de Corée, et des organisations internationales telles que l’OMS, l’Interpol et l’UNICRI. Photo : VNA

Cette édition de deux jours a pour thème «Biosécurité & biosûreté – Nouveaux défis posés par la menace biologique dans un monde en évolution rapide des sciences et technologies».

Elle réunit 180 délégués venus de 13 pays de l’Asie-Pacifique et des organisations internationales telles que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Interpol, l’Institut interrégional de recherche des Nations Unies sur la criminalité et la justice (UNICRI).

Les délégués ont discuté des implications pour la biosécurité et la biosûreté des progrès de la biotechnologie, et la gestion des risques allant des conséquences imprévues qui sont nuisibles à la santé humaine et à l’environnement au mésusage dans le but de nuire.

La dernière décennie a assisté à de nombreux progrès en matière de connaissances, pratiques et équipements de sûreté biologique visant à protéger la santé et la sûreté des personnes travaillant dans le domaine des maladies contigieuses et la communauté, a observé le Docteur Chua Teck Mean, président de l’A-PBA.

Si ces progrès apportent de si nombreux avantages, selon lui, des menaces éventuellement survenues avec le mésusage du matériel biologique dans le but de nuire n’ont pas encore obtenu une attention adéquate.

Comme l’objectif déclaré de la biologie synthétique est de rendre la technologie biologique plus fiable, plus facile, plus abordable et plus rapide, il existe toutefois le risque à long terme qu’une application soit détournée à des fins hostiles, si son potentiel était réalisé.

Le bioterrorisme reste une menace à prendre très au sérieux a estimé Deninis Adriao, de l’Interpol, mettant en garde contre les risques de l’acquisition par des criminels via Internet des connaissances techniques à des fins malveillantes.

Les délégués se sont également penchés sur la gestion des risques biologiques, la réponse aux situations d’urgence en matière de sûreté et de sécurité biologique, et le guide actualisé de sécurité biologique en laboratoire de l’OMS. – VNA