Un rapport publié jeudi à Hanoi a fait ressortir des changements positifs dans le travail de prévention et de lutte contre la corruption au ministère des Finances, exhortant à poursuivre le perfectionnement des mécanismes et politiques dans le domaine financier.

Le travail d’inspection et de contrôle du ministère des Finances a contribué à augmenter les recettes, économiser les dépenses budgétaires, a indiqué le rapport rendu public par un groupe de travail dirigé par Nguyên Huu Van, membre du Comité central du Parti, auditeur général de l’Audit d’Etat et membre du Comité central de pilotage de la prévention et de la lutte contre la corruption.

Ce travail a enregistré des évolutions positives, en particulier les solutions destinées à prévenir la corruption et contrôler les infractions et actes de corruption des cadres et fonctionnaires du secteur, a noté le rapport, ajoutant que 23 affaires de corruption ont été découverts par le contrôle interne et 4 autres par le règlement des plaintes et dénonciations.

La réforme administrative est définie comme une des tâches centrales du ministère des Finances. Accélérer la réforme administrative, moderniser la gestion des impôts et taxes, réduire les formalités fiscales et le temps passé en obligations déclaratives pour simplifier la vie des entreprises et des particuliers et élever la compétitivité nationale et servir la prévention contre la corruption figurent au premier plan.

Selon le groupe de travail, le ministre des Finances est un organe chargé de la gestion de plusieurs branches et secteurs, dont le fisc, la douane, l’attribution des fonds d’investissement, les finances d’entreprise, et nombre de ses politiques ont une portée générale et influent directement sur la vie socioéconomique du pays.

Par conséquent, les exigences du travail de prévention et de lutte contre la corruption sont lourdes pour le ministère des Finances, notamment pour certains domaines dits sensibles et le travail de gestion des cadres, a indiqué le rapport.

A la mi-septembre dernier, la Commission judiciaire de l’Assemblée nationale a estimé lors de sa 14 e session plénière sur la lutte anti-corruption en 2014 que le combat avait un effet dissuasif et que la corruption était moins présente dans certains services et certaines localités.

Elle a toutefois demandé, pour 2015, de mettre en place un contrôle plus strict au niveau de l’actionnarisation des entreprises publiques et du retrait des investissements hors des activités principales des groupes économiques et des compagnies générales étatiques, ainsi que dans le règlement des créances douteuses.

Selon plusieurs membres de ladite commission, il est essentiel de renforcer la réforme administrative notamment dans les secteurs foncier, des ressources naturelles, des biens publics, de l’organisation des ressources humaines, du fisc et de la douane. – VNA