Anticorruption: un rapport loue le ministère des Finances
Le travail d’inspection
et de contrôle du ministère des Finances a contribué à augmenter les
recettes, économiser les dépenses budgétaires, a indiqué le rapport
rendu public par un groupe de travail dirigé par Nguyên Huu Van, membre
du Comité central du Parti, auditeur général de l’Audit d’Etat et membre
du Comité central de pilotage de la prévention et de la lutte contre la
corruption.
Ce travail a enregistré des évolutions
positives, en particulier les solutions destinées à prévenir la
corruption et contrôler les infractions et actes de corruption des
cadres et fonctionnaires du secteur, a noté le rapport, ajoutant que 23
affaires de corruption ont été découverts par le contrôle interne et 4
autres par le règlement des plaintes et dénonciations.
La réforme administrative est définie comme une des tâches centrales
du ministère des Finances. Accélérer la réforme administrative,
moderniser la gestion des impôts et taxes, réduire les formalités
fiscales et le temps passé en obligations déclaratives pour simplifier
la vie des entreprises et des particuliers et élever la compétitivité
nationale et servir la prévention contre la corruption figurent au
premier plan.
Selon le groupe de travail, le
ministre des Finances est un organe chargé de la gestion de plusieurs
branches et secteurs, dont le fisc, la douane, l’attribution des fonds
d’investissement, les finances d’entreprise, et nombre de ses politiques
ont une portée générale et influent directement sur la vie
socioéconomique du pays.
Par conséquent, les
exigences du travail de prévention et de lutte contre la corruption sont
lourdes pour le ministère des Finances, notamment pour certains
domaines dits sensibles et le travail de gestion des cadres, a indiqué
le rapport.
A la mi-septembre dernier, la Commission
judiciaire de l’Assemblée nationale a estimé lors de sa 14 e
session plénière sur la lutte anti-corruption en 2014 que le combat
avait un effet dissuasif et que la corruption était moins présente dans
certains services et certaines localités.
Elle a
toutefois demandé, pour 2015, de mettre en place un contrôle plus strict
au niveau de l’actionnarisation des entreprises publiques et du retrait
des investissements hors des activités principales des groupes
économiques et des compagnies générales étatiques, ainsi que dans le
règlement des créances douteuses.
Selon plusieurs
membres de ladite commission, il est essentiel de renforcer la réforme
administrative notamment dans les secteurs foncier, des ressources
naturelles, des biens publics, de l’organisation des ressources
humaines, du fisc et de la douane. – VNA