Les séances d'interpellations et de réponses aux interpellations entre les députés et certains membres du gouvernement ont débuté mercredi matin à l'Assemblée nationale (AN).

Pendant cinq séances, le vice-Premier ministre Nguyen Xuan Phuc, au nom du gouvernement, et les ministres des Ressources naturelles et de l'Environnement, du Plan et de l'Investissement, de la Sécurité publique, de l'Industrie et du Commerce feront la lumière sur de nombreux problèmes importants focalisant l'attention des députés comme des électeurs du pays.

Il s'agit d'une opportunité pour les députés, au nom des électeurs du pays, de poser des questions relatives aux problèmes brûlants du pays comme la situation difficile de la production, la garantie de la tenue du rythme de croissance économique sur la durée, la stabilité de l'économie, la gestion foncière, le règlement des réclamations et dénonciations, la protection de l'environnement ou encore la garantie de l'ordre et de la sécurité sociale, a souligné le président de l'AN Nguyên Sinh Hung.

Les interpellations et les réponses qui en découleront témoigneront de la responsabilité des ministères, secteurs et des ministres. De plus, elles permettront de trouver des mesures pour amorcer des changements précis, a estimé Nguyên Sinh Hung.

Dans son rapport-bilan sur le traitement des pétitions des électeurs envoyées à la 2e session de l'Assemblée nationale de la 13e législature, le président du Comité des Aspirations du peuple de l'AN, Nguyên Duc Hiên, a précisé que les organes de l'AN, du gouvernement et ministères et les organes au rang ministériel avaient répondu, à temps, aux pétitions des électeurs. Réponses qui ont contribué à apaiser les préoccupations des électeurs tout en consolidant la confiance dont ils font preuve à l'égard des organes publics.

Inaugurant la première séance d'interpellations, le ministre des Ressources naturelles et de l'Environnement, Nguyên Minh Quang, s'est vu soumettre des questions relatives à la gestion foncière, au dédommagement pour la libération des terrains, à la pollution de l'environnement par les villages de métiers, les établissements de transformation, à la déforestation, à l'exploitation illégale des minerais, aux politiques et lois sur le foncier, à la construction des centrales hydrauliques, etc.

Les questions ont notamment insisté sur la responsabilité du ministère dans la gestion, la direction ainsi que sur les mesures susceptibles de régler les problèmes qui se posent dans l'application des politiques foncières. -AVI