L'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) au Vietnam a organisé lundi, dans le district de Can Gio (Ho Chi Minh-Ville), un colloque afin de dresser le bilan du projet de renforcement de la résilience au changement climatique dans la zone côtière de la Réserve mondiale de biosphère de Can Gio pour la période 2011-2014.

Can Gio est la seule localité côtière de Ho Chi Minh-Ville composée à moitié de mangroves. Il regorge de potentiels pour développer l'aquaculture et l'économie maritime. Cependant, cette localité est gravement affectée par le changement climatique et la montée du niveau de la mer.

Grâce à l'aide de l'IUCN, les projets réalisés pour la période 2011-2014 ont connu des résultats encourageants dans la protection des mangroves et l'amélioration des revenus des habitants locaux, a indiqué Doan Van Son, vice-président du Comité populaire du district. On peut citer le projet de mobilisation de foyers pour la gestion et la protection des mangroves, celui d'amélioration de leur moyens de subsistance par l'élevage des huîtres et d'autres espèces.

Andrew Wyatt, directeur du Programme Mékong de l'IUCN, a souligné l'importance des mangroves de Can Gio, qui permettent selon lui de lutter contre le changement climatique. Il a estimé que les activités dans le cadre de ce projet avaient permis d'améliorer les compétences des habitants locaux dans la résilience au changement climatique et la protection des mangroves.

Le projet de renforcement de la résilience au changement climatique dans les zones côtières d'Asie du Sud-Est est mis en oeuvre dans huit villes et provinces de trois pays (Thaïlande, Cambodge et Vietnam). Lors du Forum annuel du littoral tenu en octobre 2014, ces trois pays ont également approuvé la Déclaration Preah Sihanouk sur la résilience au changement climatique dans les zones côtières d'Asie du Sud-Est.

Au Vietnam, le projet est déployé dans les localités les plus vulnérables que sont Can Gio (Ho Chi Minh-Ville), Soc Trang, Kien Giang et Ben Tre (Sud). -VNA