Un colloque sur "Amélioration de la qualité de l'air et transports urbains" a été organisé mercredi à Hanoi avec la participation d'experts français et vietnamiens en la matière.

L'air est un sujet qui s'adresse à tous. A Hanoi malheureusement, les quatre millions de véhicules individuels en circulation génèrent des embouteillages quasi-permanents et la pollution qui va avec.

Les émissions de particules (PM10) dans l'air, par exemple, atteignent fréquemment le double du niveau maximum fixé par les autorités. Le trafic routier est par ailleurs responsable de la quasi-totalité des émissions d'oxyde d'azote de Hanoi.

"Dans le contexte où le Vietnam manque encore d'institutions, de politiques, de ressources humaines efficaces et d'un bagage d'expériences conséquent, la question des aides et de la collaboration des gouvernements, organes, organisations et amis internationaux sur la gestion de la qualité de l'air ainsi que celle des technologies et techniques est essentielle", a indiqué Hoang Duong Tung, chef adjoint du Département général de l'Environnement du ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement.

Les experts français et vietnamiens présents ont abordé des solutions pour améliorer la qualité de l'air à Hanoi, comme la diminution graduelle des émissions de gaz à effet de serre par le biais du développement des énergies vertes, des transports en commun... -AVI