Veiller à la vie matérielle et spirituelle des victimes de l'agent orange/dioxine est la responsabilité de toute la société.

C'est ce qu'a déclaré le général Phung Quang Thanh, membre du Bureau politique du Parti communiste du Vietnam, ministre de la Défense, lors d'une séance de travail samedi à Hanoi avec l'Association des victimes de l'agent orange/dioxine du Vietnam (VAVA).

A cette occasion, Phung Quang Thanh a affirmé maintes fois que les séquelles de la guerre au Vietnam restaient très graves, notamment celles de l'agent orange/dioxine, et que leur règlement était un travail urgent.

Nguyên Van Rinh, président de la VAVA, a fait savoir que fondée il y a 7 ans, la VAVA avait activement mobilisé les Vietnamiens comme les amis internationaux à soutenir les victimes dans leur vie matérielle comme spirituelle. En outre, elle a établi des antennes dans 58 villes et provinces du pays.

Ces dernières années, a-t-il poursuivi, malgré les difficultés économiques du pays, le Parti et l'Etat ont promulgué de nombreuses politiques en leur faveur ; les localités, entreprises, personnes généreuses, aussi bien dans le pays qu'à l'étranger, ont conjugué leurs efforts, de concert avec l'Association, pour atténuer leurs douleurs.

Cependant, jusqu'à présent, seulement près de 200.000 parmi les trois millions de victimes bénéficient des politiques d'assistance de l'Etat et les subventions restent modestes.

Le ministère de la Défense demandera de compléter et d'amender les politiques vis-à-vis des victimes de l'agent orange/dioxine, a affirmé le ministre Phung Quang Thanh. Il s'agit d'un travail nécessaire afin de réduire leur douleur, selon lui.

Ces dernières années, les unités militaires ont apporté des soutiens aux bénéficaires des politiques d'assistance sociale, dont les victimes de l'agent orange/dioxine, via la construction de centres de soins, de réadaption fonctionnelle, de formation professionnelle... ainsi que de "maisons du coeur", la remise de bourses d'études... -AVI