Le Vietnam et le Laos doivent coopérer pour soutenir les victimes de l'agent orange et demander aux Etats-Unis d'assumer leur responsabilité, non seulement pour les conséquences de ce toxique mais aussi pour celles des bombes et mines non explosées, et de traiter ces problèmes.

C'est ce qu'a souligné le président de l'Association des victimes de l'agent orange du Vietnam, le général de corps d'armée Nguyên Van Rinh, lors d'une rencontre à Vientiane avec le général de corps d'armée Douangchay Phichith, vice-Premier ministre et ministre laotien de la Défense, dans le cadre de sa visite de travail au Laos du 22 au 24 mai.

Il a informé le dirigeant laotien des résultats de ses séances de travail avec l'Association nationale des vétérans laotiens et certains ministères et secteurs de ce pays.

Nguyên Van Rinh a précisé que si l'agent orange n'avait pas été trop répandu au Laos, ses conséquences sur l'homme et l'environnement y étaient cependant graves.

Douangchay Phichith a affirmé son soutien du fait que le Vietnam demande aux Etats-Unis d'assumer la responsabilité du règlement de ce problème.

Il a précisé que si les effets de l'agent orange au Laos n'avaient pas encore été très bien étudiés, les conséquences des bombes et mines laissées par la guerre, elles, étaient très lourdes.

Selon Douangchay Phichith, les deux pays doivent conjuguer leurs efforts pour lutter contre les armes de destruction massive afin d'offrir une vie heureuse et pacifique à l'humanité. -AVI